"Et si les salariés se révoltaient" est un livre que j'ai beaucoup aimé
car il m'a permis d'apprendre plus de choses sur les salariés, comme par exemple, leurs vies dans les entreprises avec leurs hausses ou leurs baisses de salaires, ainsi que les inégalités au sein des emplois comme entrer les hommes et les femmes, les contraintes sociales, les inégalités économiques.
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Ines et Axel lycée st Joseph
Le 07/05/2019
Ouvrage très intéressant! De plus le livre peut se répercuter à certains chapitres de première ou de terminal. Le livre se compose de plusieurs arcs narratifs très intéressant et nous permet d'approfondir nos connaissances sur les théories de grands économistes. De plus le plaidoyer de fin pour l’Europe est très intéressant et est original pour un roman de ce type. nous le recommandons.
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Laure, Lucas et Anaelle lycée St Dominique
Le 06/05/2019
Dans l’ensemble « Et si les salariés se révoltaient ? » est agréable, didactique et mène à la réflexion. Les informations mises en avant par ces auteurs se complètent avec des notions et des thèses déjà inculquées permettant une lecture riche.
Les auteurs exposent leurs idées avec une note d’humour mais l’abondance d’informations et de termes techniques rend le récit parfois lourd.
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Olivia Girombelli, Lycée Français de New York
Le 25/03/2019
"Et si les salariés se révoltaient" est un livre très pertinent qui s'adresse à un vaste publique; les jeunes qui s'informent sur le monde des salariés qui les attends, mais aussi les adultes qui sont déjà concernés dans ce monde. Ce livre explore les inégalités répandues au sein des salariés. Plusieurs thématiques et théories sont abordés: On y retrouvent par exemple, l'impact des entreprises et ses succès ou ses baisses sur les salariés, les inégalités au seins des emplois, les contraintes sociales, les inégalités économiques etc. Cependant la thématique qui m'a le plus intriguée est celle de l'impact de la robotisation sur les emplois et sur les salariés. La croissance de la robatisation mène beaucoup de questions et de préoccupations sur les emplois et plus particulèrement sur les ouvriers. La robotisation et l'intéligence artificielle devraient prendre une grande place dans la population ouvrière ou même la détruire; tout de même, on nous explique que celle-ci ne va pas éliminer des emplois mais simplement les changer car d'autres emplois seront créer afin de s'assurer de leur fonctionnement et des services qu'elles offrent. La raison pour laquelle cette partie m'a particulièremt intéréssé à été car en tant que jeunes, la présence de la robotisation dans les entreprises sera plus élevé quand nous deviendront employés, c'est pour cela qu'il me semble nécessaire d'aborder cette thématique. De même il est encore nécessaire d'analyser les inégalités économiques que cela peut avoir. Un petit bémole à été celui du vocabulaire du livre qui parfois utilisait des termes et des notions un peu complexes qui pourrait être expliquées ou simplifiées. Sinon en général, je pense que en lisant ce livre nous nous rendons conte de la réalité des salariés en France et en quoi il est nécessaire de se révolter afin de changer ces fonctionnements.
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Adrien Duranton (Lycee Français de New York)
Le 25/03/2019
“Et si les salariés se révoltaient” est un livre de Patrick Artus et de Marie-Paule Virard qui traite des conditions de travail et de vie des salariés. Ce livre s’adresse aussi bien aux salariés qu’aux dirigeants d'entreprises. Il a été élaboré afin de viser l’ensemble des classes sociales. Il explique certains phénomènes liés au chômage, aux salaires et à la qualité de l’emploi. Ce livre se base notamment sur des ouvrages économiques comme la Théorie de progrès technique de Sauvy, ou bien sur la Théorie de la destruction créatrice de Joseph Schumpeter. Cette théorie est essentielle à l’ouvrage. Elle explique que la destruction d’emplois s’accompagne de la creeation d’emplois nouveaux. Je pense qu’un des points positifs de ce livre est en effet sa capacité à utiliser des exemples réels pour appuyer er démontrer les propos avancés. Un des exemples pertinents du livre est celui des entreprises comme Hartz en Allemagne ou bien Deliveroo en Angleterre. Un autre point fort de ce livre est sa capacité à utiliser intelligemment des témoignages pour attayer ses arguments. Il y a un témoignage de Emmanuel Macron, de Christine Lagarde, et d’autres figures importantes. Ce livre ne se focalise pas uniquement sur la France. Il utilise des exemples venant de l’international, ce qui lui apporte un aspect global. Ces exemples permettent de comprendre que les problèmes discutés dans le livre sont réellement universels. Finalement, il y a beaucoup de données chiffrées, qui permettent d’avoir des preuves fiables des arguments avancés par les écrivains. De Plus, ce livre traite d’un sujet très controversé, l’utilisation de robots dans l’industrie. Dans le livre nous comprenons qu’avec la création et l’utilisation de robots, les ouvriers ont vu leur emploi évoluer et se focalisent désormais plus dans les services. Finalement, un des points clef de ce livre est son aspect accusateur des inégalités mondiales. Il y a toute une réflexion sur les differences de niveau de revenus en France.
Le seul élément négatif que j’ai pu trouver dans ce livre est la surcharge de détails. Cet aspect peut rendre la lecture complexe à certains moments. Pour conclure, je recommanderai ce livre, qui apporte des arguments intéressanst et pertinents et qui traite des problèmes d’actualité.
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Mathilde Malpartida Durroux (Lycée Français de New York)
Le 24/03/2019
Le livre, “Et si les salariés se révoltent?” écrit par l’économiste Patrick Artus et la journaliste Marie-Paule Virard, raconte les conditions de travail des ouvriers en France et parle des éventuels problèmes qu’il y aura dans les années à venir. Une des questions abordées dans ce livre est celle de la vulnérabilité des employés face aux baisses de salaire et aux licenciements lorsque leur entreprise est en difficulté.
Ce livre dénonce l'asymétrie du partage des risques et des bénéfices des patrons et des salariés. Artus et Virard s’adressent aux entreprises, aux employés, aux dirigeants politiques et aux patrons, ainsis qu’aux personnes en recherche d’emploi bref, presque tout les monde impliqué dans le secteur du travail. J'apprécie ce livre car les auteurs ont utilisé des théories d'économie, tels que la théorie de Joseph Schumpeter (un économiste autrichien) sur la “destruction créatrice” afin de justifier leurs propos. Celle ci dit que la destruction de l'emploi laisse la place à la création d'autres emplois. Les auteurs, eux, ont cherché à montrer que les nouveaux emplois créés tendent à s’orienter vers des personnes peu qualifiées car les entreprises préfèrent réduire les salaires de leurs employés en se cachant derrière cette théorie. Une autre theme adresse est celui du rôle de la robotisation et de l'intelligence artificielle dans l’avenir du marché de l’emploi. J'ai tout aussi apprécié le message de ce livre, qui dénonce les inégalités et les mauvaises conditions de travail des ouvriers en utilisant des statistiques. Seul 1% de la population française possède 11% du revenu national. Ces données servent comme “fact checking” et permettent au lecteur d’affronter le problème en face. Non seulement ces statistiques soulèvent des injustices et des inégalités, mais expliquent aussi en partie le recul de la croissance et le développement économique en France.
Par ailleurs, j’ajouterais que ce livre a un ton assez pessimiste. Je pense que si le but d’Artus et Virard est d’attirer plus de jeunes lecteurs, cette approche négative sur ce sujet n’est peut être pas la meilleur façon de présenter le problème. Pour contrebalancer, les points forts de l'économie Française pourraient aussi être soulignés. Sachant qu’en plus, le vocabulaire et langage utilisé était un peu compliqué, cela pourrait déstabiliser les potentiels lecteurs.
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Anabelle de Cabrol (Lycée Français de New York)
Le 20/03/2019
“Et si les salariés se révoltaient?”est un livre écrit par l’économiste Patrick Artus et la journaliste Marie-Paule Virard. Ce livre raconte les conditions de travail des ouvriers en France et nous éclaire sur les éventuels changements à venir. Les auteurs parviennent à s’adresser à la fois aux patrons, aux employés, aux dirigeants politiques et aux jeunes adultes en situation de recherche d’emploi. Les auteurs ont exécuté un travail rigoureux de recherche et se sont appuyés sur diverses méthodes: ils présentent un éventail de théories provenant de différents économistes, ils utilisent des exemples de multiples entreprises et pays ainsi que des témoignages de dirigeants influents tels que le président Français, Emmanuel Macron. Dans l’ensemble, les recherches des auteurs sont solides, fiables et variées. J'apprécie l'étendue de leurs sources car cela donne à leur enquête une perspective fondée sur des données concrètes et attirantes pour le lecteur.
Ce livre aborde des questions importantes: les employés sont vulnérables aux baisses de salaire et aux licenciements lorsque leur entreprise est en difficulté. Suivant cette logique, on peut s’attendre à ce que les employés perçoivent une hausse de salaire et profitent d’autres avantages lorsque l’entreprise prospère. Ceci n’est pas le cas; ce livre dénonce l'asymétrie du partage des risques et des bénéfices des patrons et des salariés.
La théorie de Joseph Schumpeter, un économiste autrichien, sur la “destruction créatrice” est explorée: la destruction de l'emploi laisse la place à la création d'autres emplois. Cependant, les nouveaux emplois créés tendent à s’orienter vers des personnes peu qualifiées; les entreprises préfèrent réduire les salaires de leurs employés avec cette méthode extrêmement controversée. Cela rend également la recherche d'un emploi beaucoup plus difficile car les individus ont du mal à trouver un emploi qui correspond à leurs qualifications.
Une autre théorie analysée est celle de la robotisation dans le marché de l’emploi. Beaucoup craignent que l'intelligence artificielle des emplois aux ouvriers. Contrairement à la croyance populaire, les robots ne font que restructurer l’emploi. Due à l’importance croissante des robots, les ouvriers se tournent vers le secteur des services, laissant les robots exécuter des tâches du secteur industriel de faibles qualifications.
J'apprécie que ce livre dénonce les inégalités et les mauvaises conditions de travail des ouvriers. Il est absolument injuste que seul 1% de la population française possède 11% du revenu national. Non seulement ces statistiques soulèvent des injustices et des inégalités, mais elles expliquent en partie le frein de la croissance et le développement économique en France.
Quand il s'agit de critiquer ce livre, je dirais que, par moments, le langage utilisé était trop technique et compliqué pour séduire tous les lecteurs potentiels. Il pourrait s’adresser à un public plus large et plus jeune s’il simplifiait la langue. Avoir de jeunes lecteurs serait un avantage: c’est la jeunesse qui peut induire des changements dans la structure de l'économie et de l'emploi. Un autre défaut qui mérite d’être souligné est que ce livre ne semble mettre en évidence que la vision pessimiste de l’emploi. La France est un pays qui a des qualités et des faiblesses dans son économie, dont les deux côtés méritent d’être explorés.
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Lina Lycee Chrestien de Troyes
Le 19/03/2019
" Et si les salariés se révoltaient " est un livre d'un professeur et d'une journaliste économique qui ont pour nom Patrick Artus et Marie-Paule Virard. Ce livre est une analyse de la vie des individus dans le monde du travail et de leurs avancés.
Les auteurs répondent à une problématique directement énoncée dans le titre, la réponse est divisée en plusieurs parties parfaitement expliquées. Ce livre est destiné à un public spécialisé sur le sujet ou encore des individus voulant s'intégrer dans ce monde de salariés. Il ne serait que bénéfique pour l'acquisition de connaissances.
Je conseille fortement ce livre car il m'a beaucoup aidé dans ma réflexion personnelle plus spécialement sur le monde du travail.
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Bellatrix
Le 13/03/2019
« Et si les salariés se révoltaient ? », livre de Marie-Paule Virard et de Patrick Artus, est plus que jamais d’actualité, dans un contexte où « the winner takes it all » (= le gagnant rafle le tout). La mondialisation, une chance pour certains, accroît cependant les inégalités économiques et sociales. La « théorie du ruissellement », qui part du principe que la croissance profite à tous, n’est pas bien menée car les détenteurs du capital profitent davantage de la richesse créée et s’enrichissent plus rapidement et de façon plus grande que les travailleurs. Selon Oxfam en 2018, 1% des plus riches détiennent 82% de la richesse mondiale. Cet asymétrie du partage entraîne de profondes inégalités au niveau de l’emploi, et influe donc sur le niveau de vie de la population. Dans ce livre, les auteurs s’intéressent alors à la situation de l’emploi de façon générale (quels secteurs, quels enjeux) dans les pays développés, où beaucoup de travailleurs n’ont pas les ressources nécessaires pour suivre le rythme de la mondialisation.
Pour certains économistes, la mondialisation confère aux pays une « dynamique schumpetérienne » qui se caractérise par une modernisation plus rapide de leur capital (grâce aux investissements, aux industries, à la robotique etc.), ce qui entraînerait la création d’emplois de meilleure qualité, mieux rémunérés et plus productifs. Pour autant, dans la réalité, des pays comme l’Allemagne sont encore fortement attachés à la logistique, au commerce, à la santé et à l’industrie. L’Allemagne reste néanmoins dans une logique de création d’emplois, où la réforme Hartz All a permis au pays de passer à un taux de chômage de 11% à 4 % en 12 ans. Cependant, il convient de nuancer : s’il y a une diminution du taux de chômage, il y a parallèlement une hausse de la précarisation. En 15 ans, le taux de pauvreté en Allemagne (= individu ayant un revenu inférieur à 60% du revenu disponible médian) est passé de 10 à 16,7%.
La précarisation du marché du travail est d’autant plus critique qu’aujourd’hui, les pays européens connaissent la « bipolarisation des marché du travail », c’est-à-dire une disparition progressive des emplois intermédiaires au profit d’emplois situés aux deux extrémités (pas/peu qualifié d’un côté et très qualifié de l’autre). Cette bipolarisation constitue un enjeu majeur, d’autant qu’elle ralentit l’ascension sociale : les marches de paliers étant agrandies, l’escalier est plus difficile à monter pour les travailleurs situés en bas, principe d’autant plus frustrant que s’il y a une baisse de la qualification moyenne des emplois, il y a une hausse du niveau d’éducation moyen, ce qui accroît le sentiment de frustration.
De plus, l’industrie traditionnelle a migré des pays de l’OCDE aux pays émergents. Mais l’OCDE ne s’est pas spécialisée dans l’industrie haut de gamme, mais dans les services domestiques peu sophistiqués. En 20 ans en France, la représentation des emplois de l’industrie est passée de 17% à 12% des emplois totaux ; tandis que la représentation des emplois de services est passée de 63,5% à 67% des emplois totaux. Ainsi, le secteur industriel est de plus en plus en crise ; et accroît la bipolarisation du travail.
Il faudrait dès lors ralentir la bipolarisation, mais le phénomène ne dépend pas des politiques économiques (comme la politique de relance, le protectionnisme, etc) qui sont inefficaces pour ça car il y a de toute évidence une hausse de la demande de services (phénomène accentué par le vieillissement de la population) en même temps que la demande de produits industriels stagne. Par exemple, en France depuis les années 2000, la demande de services a augmenté de 40% alors que la demande de produits industriels a stagné.
La bipolarisation du marché du travail entraîne un marquage plus flagrant des inégalités salariales. En 2016, le niveau de salaire annuel par tête (sans les cotisations) dans les pays de l’OCDE s’élève par exemple à 75 000 $ dans le secteur de services financiers, 50 000 $ dans l’industrie et 23 000 $ dans les services domestiques.
Outre la bipolarisation du marché du travail, la mondialisation entraîne également par un certain nombre de progrès ou de stratégies une destruction d’emplois qui pénalise les travailleurs. Dans ce contexte, Schumpeter a avancé l’idée de la « destruction-créatrice » d’emplois, théorie qui préconise qu’une destruction d’emplois amène toujours à la création d’emplois à un autre lieu, ou dans un autre domaine. Toutefois, les emplois crées ne sont, par nature, pas équivalents aux emplois crées, notamment dans le numérique où la qualification des emplois détruits à cause du numérique est moins haute que celle des emplois crées. De fait, les travailleurs touchés par la destruction d’emplois n’ont pas toujours les ressources nécessaires pour faire une transition professionnelle pour répondre aux critères des emplois crées, il y aura ainsi une « génération sacrifiée » pour permettre à la génération prochaine d’acquérir ces compétences. L’emploi du numérique n’aide alors pas à compenser ces pertes d’emploi. Toutefois, dans la réalité, les TIC (technologies de l’information et de la communication) représentent seulement 2,5 % de l’emploi total en France et 3,4% de l’emploi total aux Etats-Unis. Cependant, la menace de la technologie sur l’emploi est de plus en plus grande et de plus en plus rapide. En 2017 une étude de Mckinsey montre par exemple que d’ici 2040, 45% des travailleurs aux USA sont menacés par l’automatisation. La théorie de la « destruction-créatrice » est donc à fortement nuancer aujourd’hui, d’autant qu’elle renforce, par le biais du numérique et de la robotisation, la bipolarisation du marché du travail. En revanche, le taux de chômage reste plus faible dans les pays robotisés (Corée du sud : 4%) mais celui-ci, on l’a vu avec l’Allemagne, n’est pas corrélé à la baisse de la précarisation.
Que retenir de tout ça ? D’abord, la bipolarisation du marché du travail ainsi que la divergence de qualification entre emplois détruits/crées entraînent un accroissement des inégalités économiques. Ces inégalités économiques entraînent des différences de niveau de vie dans la population, notamment dans le pouvoir d’achat : par exemple au Royaume Uni, le salaire nominal a augmenté de 85% mais les prix de l’immobilier ont augmenté de 230%. Comment atténuer ces inégalités ? Patrick Artus et Marie-Paule Virard concluent en disant que puisque les dirigeants dépendent des actionnaires, la loi doit changer afin de permettre une répartition plus juste et les Etats, collectivement, doivent intensifier la concurrence. Mais comment faire, lorsque l’objectif premier pour les entreprises est la monopolisation et le profit ?
J’ai bien aimé ce livre, très compréhensible – même pour quelqu’un qui n’aime pas l’économie. Il est clair, limpide, et survole bien certains des enjeux actuels sur le monde du travail. C’est en revanche un livre de vulgarisation pour les débutants/amateurs de l’économie, non pour les experts ou passionnés, mais il n’en est pas moins pertinent : vulgarisateur oui, mais intelligent et constructif.
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Kamillia, Renoir
Le 12/03/2019
Très intéressant malgré que certains points auraient pu être plus approfondie à mon goût....(ce qui nous donne envie de faire nos propres recherche par la suite) .
J'ai trouvé que le livre été un peu redondant (surtout au départ) mais j'ai su passer au-dessus et j'ai beaucoup apprécié l'ouvrage.
Le livre est d'autant plus intéressant à lire en pleine crise des gilets jaunes et nous livre une réalité assez effrayante (ou non)... Je conseille fortement car il permet d'approfondir un peu plus les cours d'économie au lycée sans pour autant être inaccessible bien au contraire : dans le livre beaucoup d'exemple apparaissent ce qui rend l'explication moins floue et ce qui facilite la compréhension des idées des auteurs
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Damien Viallet Lycée Stendhal Milan
Le 10/03/2019
C'est un livre qui présente les problèmes et les injustices dont les salariés sont victimes. Des question économiques et sociales avec quelques exemples. Un livre finalement très axé sur le monde du travail qui manque beaucoup de clarté et d'explications. Devient au fil du temps long et ennuyeux même si le début nous motive un peu.
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b0mSs
Le 18/01/2019
Encore un livre à la sauce AlterEco = ça va mal... mais effectivement- on peut ''s'incliner'' cette fois-ci, bravo à P. Artus et M-V. Virard pour la prédiction de la crise des gilets jaunes.
Points positifs : prédire la crise des gilets jaunes. Même si elle a démarré pour la hausse du carburant. Eux prédisent avec (hausse?) des inégalités, stagnation salaires (voire baisse salaire réel, pas clair) notamment. .
Des parties assez précises (sur indépendance du capital des grandes scté fr et américaines & chapitre 2 sur évolution du travail : VTC, Délivero, etc.)
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Marsico Nicola (lycée stendhal de Milan, italie)
Le 14/01/2019
''Et si les salariés se révoltaient?'' est un livre très plaisant, qui reprend les problématiques et difficultés de la classe salariale en France et en Europe.
Les problèmes qui émergent sont de nature diverse, la robotisation, les contraintes sociales, la place des actionnaires dans les entreprises, le libéralisme économique et ses limites.
Le livre est assez facile à lire, cependant des connaissances, sur le monde du travail, sur l'actualité, sur les théories du marché sont indispensables.
Le livre a des positions anti-libérale et anti-capitaliste, les deux auteurs expriment leurs thèse et l’argumentent, mais dés le début nous comprenons que la position est de gauche.
En opposition, ce qui est formidable dans ce livre est que l'auteur ne cherche pas à instrumentaliser le problème pour faire de la propagande mais joue le rôle de journaliste qui justifie ses propos grâce à des théories économiques d'inspiration Marxistes, socialistes...
J'invite touts les lecteurs à lire et analyser bien le livre mais prendre du recul et étudier la contre partie: ''discours et propos sur la liberté'' de Silvio Berlusconi ou bien ''histoire intellectuelle sur le libéralisme'' de Pierre Manent.
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Anna
Le 01/01/2019
Ce livre est passionnant mais à lire avec modération sinon il devient ennuyant selon mon avis. Il explique, dans notre société, quels sont les différents problèmes avec les salariés mais aussi DES PATRONS car les salariés ne vont peut être pas se révolter mais les patrons pourraient aussi faire bouger les choses en y mettant du leurs. Il faut s'y connaître un minimum en économie pour comprendre le texte et prendre son temps pour lire car beaucoup d'informations sont déroulés. De plus, il accompagne parfaitement l'actualité donc il permet d'expliquer certains aspects des débats du moment et de mieux comprendre pourquoi il y a ce débat. Il est intéressant à lire pour illustrer et appliquer les cours de SES.
Je déconseille pour ceux qui veulent se lancer dans l'apprentissage des sciences économiques mais je recommande à ceux qui veulent approfondir leurs connaissances.
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pougny
Le 11/12/2018
Et si les salariés se révoltaient ? Une question d'actualité...
Une question rendu d'autant plus pertinente par les tragiques évènements de cette fin d'année 2018. Ce livre en apportant une base de données conséquente et précise nous propose une nouvelle conception du marché du travail et une redéfinition des relations entre les différentes parties prenantes au sein de l'entreprise. En accord ou non, les propositions d'alternatives sont nécessaire à la lourde tâche qui petit à petit s'impose à nous, celle de repenser un modèle capitaliste qui semble défectueux. Loin de prôner le communisme, le socialisme et encore moins le nationalisme, ce livre s’affranchit de tout paradigme économique pour nous offrir une analyse neutre et sincère à la porté de n'importe quel individu souhaitant s'ouvrir à un débat qui, tôt ou tard ne pourra être évité.
Je conseille fortement.