J’ai lu le livre intitulé Jeunes, jolies et sous-traitées : les hôtesses d’accueil de Gabrielle Schütz et il m’a beaucoup plu.
Tout d’abord pour faire un cour résumé cet ouvrage traite des différentes conditions de recrutement en passant par les contrats d’embauche pour finir pas les conditions de travail de toutes les hôtesses que l’on peut rencontrer dans les salons, les entreprises, les forums ...
De plus les conditions de recrutement et d’embauche sont assez détaillés mais avec un vocabulaire technique relativement accessible pour les gens qui ne connaisse pas ce domaine comme moi même si j’ai du chercher un ou deux mots et j’ai trouver ça très bien.
Ensuite, on nous explique comment, grâce aux hôtesses d’accueil, « sont mises au travail la féminité, la beauté et la jeunesse »
En effet, on suppose déjà sans lire le livre que ces métiers, parce que s’en sont à part entière, ne sont pas faciles mais pas autant qu’il le sont en réalité comme nous le montre l’ouvrage.
Les hôtesses sont employées avec un rôle à double tranchant qu’on leur demande de savoir remplir parfois implicitement, non écrit dans leurs contrats. D’un côté elles doivent représenter la féminité, montrer leur côté maternant de « femme », et jouer avec le côté séducteur. Et d’un autre côté elles doivent savoir quel événement elles représentent, avec parfois des clients qui demandent des renseignements, des précisions techniques comme dans les salons de l’automobile par exemple, alors que les hôtesses n’ont aucune formation requise dans ce domaine et pourtant les clients n’hésitent pas, dans le cas où les hôtesses ne savent pas répondre, à les traites d’incompétentes, d’idiotes.
Enfin, de nombreux critères explicites et implicites sont requis par les recruteurs comme la taille, l’âge, le poids, la manière de se maquiller ( pas trop léger mais pas trop vulgaire ) ainsi que la manière de se coiffer.
L’activité d’accueil reste donc prisonnière d’une image très réductrice et réservée aux femmes uniquement.